Justice - †
Justice sort son premier album. C’est lourd, épais, gras, transpireux, dégoulinant. Pour résumé ça décoffre. Mais...
Certains tentent la comparaison hasardeuse avec les Dafts (Punk) cela n’engage qu’eux. Personnellement, je ne les mets pas dans la même catégorie musicale. Mais au niveau de la manière, il est claire qu’il y a des similitudes. Ces deux groupes nous amènent un son nouveau qui fait transpirer les pistes de danse. Et donne un coup d’air frais dans musique électronique qui commence à tourner en rond.
Revenons à nos deux moutons.
J’ai craqué pour l’album de Justice parce que leurs EP étaient de vraies bombes. Je ne parle même pas de Waters Of Nazareth. Bref, on s’attend à de nouvelles tueries et c’est là que le bas blesse. En effet, pour les aficionados du duo qui ont tout leur disque, c’est un peu décevant. Il n’y pas grand-chose de neuf à ce mettre sous la dent. Mis à part DVNO qui déménage bien. Ça tape dans le disco-trash avec la voix du chanteur DVNO (d’où le titre) posée sur des grosses basse à la .... Justice (c’est bien vous suivez). Hormis ce titre, on reste quelque peut sûr sa faim.
Si vous avec tous les EP de Justice jusqu’à lors, cela ne vaut pas la peine de se jeter sur cet album. Il est vrai que si vous cherchez à péter les oreilles du voisin, ce disque est tout à fait conseillé.
Pour en revenir à la comparaison avec nos amis les robots, je dirais que les Dafts on mit un vrai coup de pied dans la fourmilière avec le premier album Homework. Justice quant à eux l’on piétiné d’abord avec leur single. Puis lorsque le moment du coup de pied est arrivé, la fourmilière était déjà toute plate.
Petite croix de Jésus † est un excellent disque, mais avec peu nouveauté.